Quand on pense aux mandalas, on se représente les magnifiques
figures géométriques dessinées par les moines tibétains comme support de
méditation.
Au fil de différentes lectures, j’ai découvert que les
mandalas ne se limitaient pas à la sphère tibétaine.
Le psychiatre et psychanalyste Carl Gustav Jung s’y
est particulièrement intéressé et il en a introduit l’idée dans la psychologie.
Pendant plusieurs années, Jung dessinait tous les matins un
mandala.
« Chaque matin, je dessinais dans un carnet une
petite figure circulaire, un mandala, qui régulièrement semblait correspondre à
mon état intérieur du moment (…/… ) Mes dessins de mandalas étaient des
cryptogrammes sur l’état de mon Soi, qui m’étaient livrés journellement. Je
voyais comment mon Soi, c'est-à-dire la totalité de moi-même, était à l’oeuvre. »
"Mandala signifie cercle, plus
précisément cercle magique. Les mandalas ne sont pas uniquement répandus dans
tout l'Orient, ils existent aussi chez nous. Ils sont abondamment
représentés au Moyen-Age.... Le plus souvent le mandala a la forme d'une fleur,
d'une croix, d'une roue, avec une tendance marquée à prendre le quatre comme
base de sa structure."
Extrait de C.G. Jung, Ma vie, souvenirs, rêves et pensées, recueillis par Aniela Jaffé
Joseph Campbell, auteur de l’ouvrage, "La puissance du mythe" écrit :
« Réaliser un mandala est une discipline destinée à
rassembler tous les aspects dispersés de notre être, à trouver un centre ».
Si vous voulez en savoir plus, je vous suggère deux ouvrages :
Mandala, voyage vers le centre, Bailey Cunningham, Le
courrier du Livre
La voie du mandala, comment créer et interpréter vos propres
mandalas, Susanne.F. Fincher, Edtions Dangles
Les mandalas que je peins expriment l’émotion d’un moment .
Ils peuvent être figuratifs, abstraits, ou géométriques.
Souliers de papier:
